Nous sommes nombreux à devoir passer par Paris pour nous rendre d’un point à un autre. Or ce n’est pas seulement pour aller à l’étranger ni en revenir, mais bien pour rallier une ville hexagonale à une autre. C’est ainsi, les réseaux ferrés ont été installés de cette façon il y a longtemps et l’on gagne de ce fait parfois du temps en repassant par Paris, alors que la logique voudrait que l’on aille en ligne droite. Ceux qui font des trajets entre Marseille et Bordeaux en savent quelque chose, eux qui doivent soit passer par la capitale pour aller vite, soit emprunter un TER durant six longues heures entre les deux cités.
Transiter entre deux gares ou se rendre à l’aéroport
A Paris il existe de très nombreuses lignes de transports en commun, entre les bus, les tramways, les métros, RER et trains de banlieues, sans oublier les navettes de cars qui permettent notamment à ceux qui descendent à la gare Saint Lazare de se rendre à l’aéroport Charles de Gaulle ou ceux qui arrivent à la gare Montparnasse d’aller jusqu’à Orly. Cela étant, vu le trafic routier en région parisienne, prendre le car est une solution qui prend un temps fou et le train est souvent bondé et peu pratique quand on a des bagages. Bref mieux vaut opter pour le taxi moto à la gare du Nord si l’on veut aller vite jusqu’à l’aéroport de Roissy ou bien à prendre un train gare de l’Est quand on vient de la gare de Lyon. De plus les tarifs de la moto taxi sont fixés à l’avance, ainsi on n’est pas surpris comme on peut l’être lorsqu’un chauffeur de taxi classique annonce le prix à payer.
A Paris il faut pouvoir aller vite
La capitale française n’est pas, et de loin, la plus étendue des métropoles européennes, pourtant il faut parfois faire de longs kilomètres entre un point et un autre. Or quand on ne vit pas sur place et que l’on ne fait qu’y passer, on n’a pas nécessairement envie de regarder les paysages, même les plus beaux décors urbains à l’ancienne que l’on peut y admirer quand on fait du tourisme. Ceux qui viennent à Paris pour la première fois trouvent que les parisiens sont toujours pressés. Or ce n’est pas pour rien : c’est loin d’être une sinécure que d’aller travailler à la Défense quand on habite Bastille ou République, ou bien d’aller à la fac de Saint-Denis quand on vit dans le 13e arrondissement.
