Très tendance depuis plusieurs années déjà, le woofing est un concept novateur qui permet de voyager à petit prix. Il permet de découvrir le monde autrement et de faire de très belles rencontres. Dérivé de l’acronyme Wwoof (World Wide Opportunities on Organic Farms), le woofing consiste à travailler bénévolement dans une exploitation agricole biologique. En retour, on reçoit un couvert et un gîte. Outre l’agriculture, les secteurs d’activités pratiquant le woofing sont variés : permaculture, élevage, artisanat, jardinage… Aujourd’hui, ce concept s’est développé dans plusieurs pays. Il est accessible à tous ceux qui souhaitent se détendre et vivre de nouvelles expériences. Comment fonctionne le woofing ? Quels sont ses avantages ? Cet article vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet.
Le fonctionnement du woofing
Mouvement international représenté dans une centaine de pays, le woofing ne date pas d’hier. En effet, le concept vient de fêter ses 50 ans l’année dernière. Autrement dit, il n’est pas une nouveauté, mais reste toujours tendance. En français, le World Wide Opportunities on Organic Farms signifie opportunités de travailler dans de fermes biologiques à travers le monde entier. Il a été inventé par une jeune anglaise, Sue Coppard qui voulait profiter de l’air pur de la campagne. En même temps, elle voulait aussi soutenir l’agriculture biologique. Alors, elle a lancé le mouvement en commençant par publier une annonce qui s’intitulait Working Weekends on Organic Farms ou week-ends de travail dans des fermes biologiques. La formule proposée par la jeune londonienne a tout de suite plu aux agriculteurs et a attiré l’attention de nombreux volontaires. 50 ans plus tard, le woofing est encore là et a grandement évolué. Les bénévoles ne se limitent plus à l’agriculture biologique, ils se sont également intéressés à l’apiculture, la biodynamie, l’aquaponie, le maraîchage, l’élevage, etc. En ce qui concerne les destinations à privilégier, vous trouverez plus d’informations sur tourismorama.com.
Le woofing, ce qu’il faut savoir
Pour faire du woofing, la première étape consiste à s’inscrire sur le site de l’association du pays où l’on souhaite se rendre. Pour ceux qui envisagent de faire du woofing en France par exemple, ils doivent passer par le site wwoof.fr et créer un compte. Ceci fait, ils doivent payer une cotisation annuelle. Les cotisations versées par les woofeurs serviront à financer différents projets agroécologiques. En woofing, ce ne sont pas tous les volontaires qui sont acceptés. Pour augmenter les chances de recevoir un retour satisfaisant de l’hôte, le mieux serait d’ajouter une brève présentation dans le profil. Outre les centres d’intérêt, il ne faut pas hésiter à parler des futurs projets, de ce qu’on attend du woofing. Aussi, même si ce n’est pas obligatoire, il est conseillé d’ajouter une photo. Pour devenir un bon woofeur, il faut avoir une bonne capacité d’adaptation. En effet, le mode de vie des hôtes pourrait être différent. Outre le fait qu’il permet de voyager à petit prix, le woofing permet d’apprendre énormément de choses : techniques d’élevage, techniques d’agriculture, langue, etc. En somme, c’est une grande opportunité pour vivre des aventures palpitantes.