Afin de réveiller le secteur du tourisme, la Russie a mis en place un visa électronique pour visiter l’ensemble de son territoire. Pour rappel, la version pilote gratuite de cet e-visa a été lancée avant la pandémie du coronavirus, et elle permettait aux voyageurs de 53 pays de visiter Saint-Pétersbourg, Leningrad, Kaliningrad et sa région ainsi que l’Extrême-Orient pendant 8 jours. La version finale est aujourd’hui autorisée par les autorités russes.
Les pays concernés par le nouveau visa électronique de la Russie
Actuellement, la version finale de l’e-Visa Russie est disponible pour 52 pays autorisés à entrer en Russie. Les pays éligibles sont : Allemagne, Andorre, Arabie saoudite, Autriche, Bahreïn, Belgique, Bulgarie, Chine (inclut Taiwan), Chypre, Corée du Nord, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran, Irlande, Islande, Italie, Japon, Koweït, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine du Nord, Malaisie, Malte, Mexique, Monaco, Norvège, Oman, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Saint-Marin, Serbie, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Suède, Turquie et Vatican.
Les détails sur l’e-visa russe
La durée de séjour autorisée avec ce e-visa est de 16 jours, mais il est valide pendant 60 jours. Il est possible de demander un visa touristique, d’affaires, humanitaires (liens culturels, sportifs, technologiques et scientifiques) et d’invités (sans présenter une invitation ou une confirmation de réservation d’hôtel). Pour le tarif de ce visa électronique, c’est 40 US$, mais c’est gratuit pour les enfants de moins de 6 ans. Concernant le délai d’obtention de l’e-visa russe à l’Ambassade de France à Moscou, c’est 4 jours ouvrés, mais par précaution, il faut faire la demande entre 15 et 45 jours avant le départ. Cependant, les voyageurs peuvent toujours demander un visa classique auprès des Consulats.
Avec l’e-visa, la Russie a pour objectif de développer le tourisme, d’augmenter l’attractivité des investissements dans les régions et de participer à la croissance de l’économie dans son intégralité.